Quelques explications sur la confection d’un mandala /
Depuis des temps immémoriaux, l’être humain a construit des cercles d’énergie, basés sur l’harmonie des formes, des couleurs, en lien avec des orientations cardinales, un axe terre-ciel, voir une reliance avec une planète et-ou une divinité et visant à développer des énergies bienfaisantes, guérissantes voir initiatiques.
Depuis les cercles de pierres de Stonehenge, les vitraux en rosace de la cathédrale notre dame de Paris ou les peintures de guérison des amérindiens Navajos. Aujourd’hui encore certains yogis hindous s’appuient sur la visualisation des yantras (représentations graphiques initiatiques comme les mandalas), pour pratiquer leur méditation.
Citons encore le travail remarquable de Carl Gustav Jung sur le mandala, il redécouvrit le fait que les mandalas sont des puissants supports de croissance et de transformation, un symbole de la totalité…
Dans le bouddhisme tibétain, les mandalas, cercles de sable colorés sont réalisés uniquement par des moines ayant reçu les initiations, si le terme mandala signifie cercle, disque et par extension territoire, espace, il s’applique aussi pour désigner un cercle de personnes, une sphère pour désigner un environnement, une communauté, un univers
Grâce aux thangkas, les peintures sacrées qui ornent les murs des monastères tibétains, nous avons un accès direct avec le symbole actif, le mandala peut être représenté sur une toile et donc être conservé, contrairement aux mandalas de sable qui sont ensuite dispersés dans la nature conformément aux rituels qui leur sont associés…
Selon les tibétains, posséder une thangka est gage de bon karma, il est dit qu’un seul coup d’œil en direction du mandala sème des graines positives dans l’esprit, et méditer en le regardant est censé nous apporter de multiples bénéfices, cette pratique est accessible à tous et tout particulièrement si vous trouvez un thangka avec lequel vous avez une affinité est ce qu’appelle Karma Yéshé, célèbre artiste ayant réalisé les fresques du temple des mille bouddhas en Bourgogne:
« La libération par la vue »,
Le système médical tibétain est holistique et attache une grande importance à la stabilisation de l’esprit et du corps ainsi qu’aux déséquilibres causés par l’ignorance, l’attachement, la haine, l’obscurcissement.
Le mandala d’une divinité en tant que symbole de perfection vibre en permanence le message que le méditant peut recevoir de manière directe, en l’accueillant, en faisant en sorte de devenir lui aussi cet équilibre, en lâchant peu à peu l’ego pour se retrouver soi même au centre de ce mandala. L’énergie peut ainsi changer de l’intérieur de nous en rencontrant ses potentialités et trouver dans son monde miroir les changements naturels d’une vie plus équilibrée et plus riche.
Mandala est un mot en sanscrit dont l’équivalent est « dkyil-khor » ce qui signifie ce qui entoure un centre.Un mandala est un palais ou une résidence céleste de la divinité.
Tous les bouddhas ont leur propre mandala.Une telle structure géométrique peut être considérée un mode d’existence dans lequel vit le bouddha.
En particulier Avalokikiteshvara, Bouddha de la compassion, que nous allons représenter dans son mandala durant le week end.
Chaque aspect de la structure du mandala a une signification profonde.
Les quatre directions sont des portes qui représentent les quatre éléments incommensurables qui sont :
L’amour la compassion la joie l’équanimité
Dans le centre du mandala est représenté une syllabe germe,
Ce sera le HRI,
Cette syllabe peut être considérée comme la manifestation sonore d’Avalokikiteshvara.
Lorsque nous récitons et le mantra du bouddha de compassion
Nos sentiments et attitudes positives passent à travers tous nos organes et notre système énergétique,
Nos énergies mentales et physiques sont transformées.